Les Ballets Russes : une révolution permanente Duos, performances et créations

Événement
Date
Du 29.10.2016 au 30.10.2016

Cet événement autour des Figures des ballets Russes et de quelques mythes du XXe siècle a réunit dans un cadre exceptionnel des artistes de la danse venus d'horizons différents.

De L'Oiseau de feu à la La mort du cygne sans oublier Le Faune ces relectures ont osé le grand écart.

Le programme

Projection du film Les Ballets russes de Nijinksy
Réalisation et montage Christian Comte
Lil Buck
La mort du Cygne
Daisy Phillips et James O'Hara
Faun, duo de Sidi Larbi Cherkaoui
Lil Buck
Creation
Marie-Agnès Gillot et Friedemann Vogel
L'Oiseau de feu, re-création pour la Fondation Vuitton de Sidi Larbi Cherkaoui
Lil Buck
Pour sa première scène parisienne le danseur américain star a convoqué La mort du Cygne et dévoila une création sur Petrouchka pour la Fondation Louis Vuitton.
Sidi Larbi Cherkaoui
Marie-Agnès Gillot, Étoile du Ballet de l’Opéra de Paris et Friedemann Vogel, danseur principal du Ballet de Stuttgart, s'offrirent un duo inédit extrait de L'Oiseau de feu chorégraphié par Sidi Larbi Cherkaoui.
Faun
Reprise exceptionnelle de ce pas de deux magnifié par Daisy Phillips et James O'Hara dans une chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui.

Les artistes

Sidi Larbi Cherkaoui

Sidi Larbi Cherkaoui a débuté comme chorégraphe en 1999 avec Anonymous Society, une comédie musicale contemporaine d’Andrew Wale.

Depuis, il a signé plus de 30 chorégraphies qui lui ont valu de nombreuses récompenses, parmi lesquelles deux Laurence Olivier Awards, deux prix de chorégraphe de l’année décernés par le magazine Tanz (2008 et 2011) et le Kairos Prize (2009) pour sa vision artistique et sa recherche d'un dialogue interculturel.

 

Sidi Larbi Cherkaoui a réalisé ses premières chorégraphies en tant que membre du collectif Les Ballets C de la B : Rien de Rien (2000), Foi (2003) et Tempus Fugit (2004). En parallèle, il a participé à divers projets qui ont à la fois élargi et consolidé sa vision artistique : D’avant (2002) avec son partenaire artistique de longue date Damien Jalet et la compagnie Sasha Waltz & Guests, et zero degrees (2005) avec Akram Khan. Entre 2004 et 2009, Sidi Larbi Cherkaoui était artiste en résidence au Toneelhuis d’Anvers, où il crée les productions Myth (2007) et Origine (2008).

 

En 2008, il a présenté Sutra au Sadler’s Wells Theatre de Londres, une production multirécompensée avec l’artiste Antony Gormley et les moines Shaolin, qui poursuit encore aujourd'hui sa tournée mondiale saluée par la critique. Après sa première commande américaine, Orbo Novo (Cedar Lake Contemporary Ballet), et plusieurs duos, comme Faun (dévoilé en 2009 au Sadler’s Wells dans le cadre du spectacle In the Spirit of Diaghilev) et Dunas avec la danseuse de flamenco María Pagés (2009), Cherkaoui a lancé en 2010 sa propre compagnie, Eastman, actuellement en résidence au Campus des Arts international de Singel (Anvers).

 

Au printemps 2010, il collabore avec le chorégraphe Damien Jalet et Antony Gormley pour Babel(words), qui remporte un Olivier Award. La même année, il signe la chorégraphie de trois duos : Rein, avec Guro Nagelhus Schia et Vebjørn Sundby, Play, avec la danseuse de kuchipudi Shantala Shivalingappa, et Bound, pour Shanell Winlock et Gregory Maqoma dans le cadre de la production Southern Bound Comfort. En 2011, il crée TeZukA, un hommage à Osamu Tezuka, le père fondateur du manga moderne, et Labyrinth pour le Ballet national de Hollande. En 2012, il présente Puz/zle Eastman, qui lui vaut un second Olivier Award. La même année, il collabore avec Joe Wright sur son long-métrage, Anna Karénine, pour lequel Cherkaoui imagine une chorégraphie encensée par la critique.

 

En 2013, il dévoile 4D et genesis 生长(Eastman), Boléro (co-créé avec Damien Jalet et Marina Abramović pour le Ballet de l’Opéra de Paris) et m¡longa (Sadler’s Wells). Il retrouve ensuite Joe Wright pour mettre en scène Une Saison au Congo au Young Vic. En 2014, il crée Noetic pour la GöteborgsOperans Danskompani et Mercy (de Solo for Two) pour Natalia Osipova et Ivan Vasiliev, représentée au Coliseum de Londres. La même année, il met en scène son premier opéra à la Monnaie, Shell Shock, sur une musique de Nicholas Lens et des textes de Nick Cave, une œuvre reprise lors des commémorations de la Première Guerre mondiale.

 

En janvier 2015, Cherkaoui met en scène Pluto, une nouvelle adaptation au théâtre du manga populaire de Naoki Urasawa, produite par le Bunkamura et présentée en avant-première à Tokyo sous un tonnerre d’applaudissements. Il se rend ensuite en Allemagne pour travailler sur la chorégraphie d'une production inspirée de L’Oiseau de feu de Stravinsky pour le Ballet de Stuttgart. Présentée en avant-première en mars, elle reçoit, elle aussi, les louanges de la critique. Peu de temps après, Sidi Larbi Cherkaoui dévoile Harbor Me, une commande du L.A. Dance Project, à Paris, et Frame[d], une re-création de Babel pour la National Youth Dance Company, au Sadler’s Wells, en tant que directeur artistique invité de la compagnie en 2015. La même année, Cherkaoui travaille sur la chorégraphie du mouvement pour une production d’Hamlet au Barbican Centre de Londres, mise en scène par Lyndsey Turner, avec Benedict Cumberbatch dans le rôle principal. Fractus V, sa dernière production pour Eastman, est présentée en septembre 2015 à Anvers. Elle est actuellement en tournée mondiale.

 

Depuis sa nomination au poste de directeur artistique du Ballet royal des Flandres en 2015, Cherkaoui a imaginé deux productions pour la compagnie, toutes deux saluées par la critique : Fall en octobre 2015 et Pictures at An Exhibition en mai 2016 pour une soirée consacrée à Ravel. Le Ballet de l’Opéra de Paris lui a également commandé une nouvelle version du Casse-noisette, sur laquelle il travaille en collaboration avec deux autres chorégraphes, Édouard Lock et Arthur Pita, et qui a été présentée à Paris en mars 2016.

 

Depuis 2008, Sidi Larbi Cherkaoui est artiste associé du Sadler’s Wells Theatre. Outre sa double casquette de directeur artistique d’Eastman et du Ballet royal des Flandres, il poursuit sa collaboration avec de nombreux théâtres, opéras et compagnies de ballet. En mars 2016, il a reçu un doctorat honorifique de l’Université d’Anvers pour sa contribution exceptionnelle à la danse contemporaine.

Lil Buck

Véritable phénomène international, Lil Buck commence à pratiquer le « jookin », une danse de rue née à Memphis, à l’âge de 13 ans aux côtés de ses mentors, Marico Flake et Daniel Price.  

Formé très jeune au hip-hop par Teran Garry et à la danse classique grâce à une bourse du New Ballet Ensemble, il se lance dans les performances et la création de chorégraphies avant de s’installer à Los Angeles en 2009. Classé parmi les 25 personnalités à suivre par Dance Magazine, la vidéo de son interprétation du Cygne en collaboration avec Spike Jonze et Yo-Yo Ma est devenue virale en 2011. Un succès qui lui a ouvert les portes de collaborations avec des artistes de renom, comme Janelle Monáe, JR, le New York City Ballet ou Madonna. Lil Buck est un artiste acclamé aux multiples talents, qui insuffle sa créativité et son charisme à ses performances, qu’elles soient artistiques ou commerciales. C'est un ardent défenseur de l’enseignement des arts avec la profonde conviction qu’ils facilitent l’apprentissage des autres disciplines.

 

En 2011, Lil Buck était en résidence au Festival international de la danse à Vail, dans le Colorado, puis a endossé le rôle d’ambassadeur artistique aux côtés de Yo-Yo Ma au forum sino-américain des arts et de la culture à Pékin. Suite à sa performance sur scène avec Madonna lors du spectacle de la mi-temps du Super Bowl, il a rejoint la star sur son MDNA Tour. En parallèle, il poursuit son activité de mannequin pour Gap, GQ, Dance Magazine (dont il a fait la couverture) et ses apparitions dans le film de Spike Jonze, Her, dans les vidéos de Benjamin Millepied pour NOWNESS et dans le spectacle Michael Jackson ONE du Cirque du Soleil. Plus récemment, il a participé à l’événement TEDxTeen, à la grande première de JR au printemps pour le New York City Ballet et au festival Aspen Ideas.


« Cela fait maintenant plusieurs années que j’interprète « La mort du cygne » et à chaque fois cette interprétation est différente. « La mort du cygne » est basée sur mon rapport personnel à la musique en tant que danseur et l’environnement de celle-ci. Et également sur l’énergie que je partage avec l’interprète de cette musique. Je suis très impatient de me produire pour la première fois à la Fondation Louis Vuitton parmi en compagnie des meilleurs danseurs et d’y présenter ma propre vision de ce grand classique du répertoire, issue de mon expérience de danseur de « jookin » à Memphis.


L’histoire de Petrouchka a pour moi une résonance particulière, en raison de mon expérience propre et parce que c’est une créature dont le mouvement est guidé par l’émotion. Il y a beaucoup de corrélations que je peux imaginer avec cette histoire tragique d’une poupée explorant les sentiments humains tels que l’amour, la jalousie ou la rage. Ces sentiments sont au plus près de mon cœur. J’attends avec impatience de partager ma propre vision de « Petrouchka » avec le pianiste qui m’accompagnera à la Fondation Louis Vuitton. » Lil Buck

Marie-Agnès Gillot

Après avoir débuté la danse à Caen, sa ville natale, Marie-Agnès Gillot entre à l’Ecole de danse de l’Opéra national de Paris en 1985. Cinq ans plus tard, à l’âge de 15 ans, elle est admise avec dispense dans le Corps de ballet. Finaliste du 15e Concours international de danse de Varna en 1992, elle est promue « Sujet » en 1994, « Première danseuse » en 1999 et est nommée « Étoile », sur proposition de Brigitte Lefèvre, à l’issue de la représentation de Signes de Carolyn Carlson, le 18 mars 2004, première nommée sur un ballet contemporain. Marie-Agnès Gillot, parfaite interprète des grands ballets classiques, est en effet très sollicitée par les chorégraphes contemporains. Mélange de force et de fragilité, elle est tour à tour femme fatale (telle L’Etrangère de Clavigo de Roland Petit ou La Mélodie du Boléro de Maurice Béjart), personnage romantique (Catherine dans Wuthering Heights de Kader Belarbi ou l’Eurydice de Pina Bausch), cruel (Médée dans Le Songe de Médée d’Angelin Preljocaj), libre et insolent (La Servante de La Maison de Bernarda de Mats Ek). Une technique virtuose qu’elle met également au service d’Edouard Lock (AndréAuria), Wayne McGregor (Genus, L’Anatomie de la sensation), Benjamin Millepied (Triade), Jiří Kylián (Kaguyahime), William Forsythe (The Vertiginous Thrill of Exactitude, Approximate Sonata), Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet (Boléro) et bien d’autres… Pour Sophie Calle, qui représente la France à la Biennale de Venise de 2007, elle donne son interprétation de Prenez soin de vous et danse avec les cygnes de Swan, un ballet de Luc Petton créé au Théâtre National de Chaillot en juin 2012.

Un goût pour l’éclectisme que Marie-Agnès Gillot exerce dans le domaine de la chorégraphie. Ainsi, elle crée de petites pièces qu’elle présente à l’Opéra dans le cadre de soirées caritatives et se fait remarquer avec ses Rares Différences, qu’elle crée en 2007 pour une danseuse et deux danseurs de hip-hop lors du festival Suresnes Cités Danse. Avec ce ballet, qui se veut autobiographique, Marie-Agnès Gillot s’inspire de l’œuvre de Rodin en sculptant la matière à même les danseurs. Elle crée également ART ÈRE, sur le Trio élégiaque de Serguei Rachmaninov, pour le Junior Ballet classique du Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris en 2009. Enfin, en 2011, elle se produit aux côtés d’Alice Renavand sur la scène du Festival de Royan « Un Violon sur le sable » avec deux pièces : Blanche marine qu’elle chorégraphie sur Aquarium, extrait du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, et Black back sur le Concerto pour clarinette de Mozart.

En octobre 2012, elle présente Sous Apparence, sa première création pour le Ballet de l’Opéra national de Paris.

De multiples reprises (Palais de cristal de George Balanchine, Orphée et Eurydice de Pina Bausch, La Nuit transfigurée de Anne Theresa de Keersmaeker) et créations (pour Benjamin Millepied ou Wayne McGregor en 2015, Crystal Pite en 2016) s’ajoutent à son répertoire depuis. Elle fait ses adieux officiels à l’Opéra national de Paris en mars 2018 lors d’une représentation émouvante d’Orphée et Eurydice de Pina Bausch.

En novembre 2009, elle créé une Flashmob pour l’association La Chaîne de l’Espoir sous la pyramide du Louvre. Elle est également investie dans l’association ICCARRE pour laquelle elle créée un pas de deux avec Blanca Li en décembre 2014 à la Maison Jean-Paul Gaultier.

Après des clips pour Arthur H, REM et Benjamin Biolay, on l’a vue danser aux côtés de Marianne Faithfull, de Katia et Marielle Labèque ou lors du spectacle annuel des Enfoirés.

Elle joue avec Pippo Delbono et est également l’égérie de plusieurs marques de luxe comme Celine ou Repetto. Elle crée également des événements pour Cartier ou le Musée du Louvre.

Deux de ses œuvres sont exposées au Palais de Tokyo. Elle crée TU ES dans le cadre de la Nuit Blanche 2016, sur la musique du Boléro de Ravel, un duo qu’elle a chorégraphié et dansé à partir des mouvements inspirés de son travail avec les prisonniers de la Maison centrale d’arrêt de Arles.

En novembre 2018 elle fait ses débuts au théâtre dans Peau d’Ane au Théâtre Marigny à la demande de Jean-Luc Choplin. En janvier 2019, elle apparaît au cinéma aux côtés de Pierre Richard dans A cause des filles… de Pascal Thomas. En mars 2019, elle met en scène les « créatures » de chez Madame Arthur dans une revue inspirée des chansons de Zizi Jeanmaire. La Seine Musicale lui offre une Seine libre pendant la saison 2019-2020. Elle y convie des artistes aussi différents que Carla Bruni, Simon Ghraichy, Arthur H, Slimane, Laurence Equilbey, Jenifer… et y interprète ses propres chorégraphies ainsi que celles de Roland Petit, Carolyn Carlson ou Nada Kano.

Elle crée en décembre 2019 MAGMA avec le danseur de flamenco Andres Marin et Christian Rizzo au Festival international de danse de Cannes. Ce spectacle partira en tournée pendant toute la saison et s’arrêtera au Théâtre de Chaillot à Paris en janvier et février 2019. En septembre 2022, sort aux Editions Gründ un livre autobiographique « Sortir du cadre » qui obtient le grand prix du Syndicat de la critique et devient jury dans Danse avec les Stars. Durant l’été 2023, elle est l’interprète de la création « A l’Ombre de la Jeune Fille » de Mathieu Guilhaumon lors d’une grande tournée sud-américaine.

Elle est Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur, dans l’ordre du Mérite et dans celui des Arts et des Lettres. 

Friedemann Vogel

Né à Stuttgart en Allemagne, Friedemann Vogel a été formé à la danse classique à l’Académie de danse classique Princesse Grace de Monte-Carlo grâce à la bourse John Gilpin de la princesse Antoinette de Monaco. 

Son talent hors du commun a été récompensé par de nombreuses distinctions internationales. En 1997, il remporte le Prix de Lausanne, la médaille d’or du Prix de Luxembourg, le concours Eurocity en Italie, et, en 1998, le concours Jackson aux États-Unis.

 

En septembre 1998, Friedemann Vogel est engagé par le Ballet de Stuttgart et devient rapidement la star de la compagnie, dont il atteint le plus haut grade, premier soliste, en 2002. La même année, il remporte le très convoité prix Erik Bruhn à Toronto, au Canada. Friedemann Vogel est élu danseur de l’année en 2010 lors d'un sondage de la critique internationale réalisé par le magazine TANZ. En juin 2012, il est désigné meilleur danseur par le magazine spécialisé italien Danza&Danza. Dans son répertoire, on trouve des rôles-titres classiques ainsi que des rôles principaux dans des créations de chorégraphes de renom, comme John Cranko, George Balanchine, Jerome Robbins, Jiří Kylián, John Neumeier, William Forsythe ou encore Wayne McGregor.

 

Friedemann Vogel a été invité à danser avec les compagnies les plus prestigieuses, comme celles du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, du Théâtre du Bolchoï à Moscou, du Teatro alla Scala de Milan, de l’English National Ballet, du Ballet national de Chine, du Ballet de Tokyo, du Ballet de Hong Kong, du Ballet de Santiago du Chili, du Ballet national de Finlande, du Staatsballett de Berlin, du Bayerisches Staatsballett, celui du Teatro dell'Opera de Rome, du Ballet royal de Suède, du Ballet national de Vienne, du Ballet national de Corée et du Ballet Béjart de Lausanne. Depuis septembre 2014, Friedemann Vogel est l’invité principal du Théâtre Mikhaïlovsky de Saint-Pétersbourg. En septembre 2015, il a reçu le titre national de « Kammertänzer » (la plus haute distinction pour les danseurs allemands), et en juillet 2016, le magazine Ballet2000 lui a décerné le Prix Maya du meilleur danseur.

Daisy Phillips

Née à Oakland en Californie, Daisy Phillips a étudié la danse classique et contemporaine à Berkeley, San Francisco, Londres et Genève.

Elle commence sa carrière en 2005 au sein du Ballet du Grand Théâtre de Genève avant de revenir à San Francisco pour travailler avec Alex Ketley et Erika Tsimbrovsky, entre autres.

 

En 2007, Sidi Larbi Cherkaoui l’invite en Belgique pour participer à la création de son quatuor, Origine. Leur collaboration se poursuit avec le duo Faun (2009, commandé par le Sadler’s Wells Theatre de Londres), l’opéra Das Rheingold (2010, La Scala di Milano/Staatsoper Berlin) et un programme de duos intitulé 4D (2012, Théâtre National, Bruxelles).

 

En 2011/2012, elle rejoint Alain Platel / Les Ballets C de la B pour la création de C(h)œurs, commande de Gerard Mortier pour le Teatro Real de Madrid. La même saison, elle participe à la fondation du collectif de théâtre et de danse If Human, actuellement composé d'artistes associés aux Halles de Schaerbeek à Bruxelles. En 2013, le collectif dévoile Fear and Desire », mis en scène par Gaia Saitta, à l’Auditorium de Rome. Une création suivie de Ne Parlez Pas d’Amour de Saitta (Turin, 2014), Yes No Maybe (Bruxelles, 2014) et de leur dernière création, Leaves (2016/2017).

 

En 2013/2014, Daisy Phillips participe à des spectacles à Valence avec la metteuse en scène Cecilia Ligorio, à Zurich, Berne et Gand avec Quan Bui Ngoc, et à Anvers avec Iris Bouche et Kobe Proesmans.

 

En 2014, elle commence à travailler avec la compagnie Constanza Macras / Dorky Park à Berlin dans le cadre de deux productions, Berlin Elsewhere et Open for Everything, avant de se rendre en Chine pour participer à la création de The Ghosts (2015). À l’hiver et au printemps 2016, elle devient membre de la GöteborgsOperans Danskompani en Suède. Plus récemment, elle signe la chorégraphie de l’opéra Baccanali d’Agostino Steffani (dans lequel elle danse également), mis en scène par Cecilia Ligorio au Festival della Valle d’Itria en Italie.

James O'Hara

Originaire de Fremantle, en Australie-Occidentale, James O'Hara s’est fait connaître sur la scène internationale comme danseur, professeur de danse, assistant chorégraphe et chorégraphe.

Formé au Ballet Junior de Genève, il a bénéficié d’une bourse d’étude de la Fondation Princesse Grace de Monaco en 2004 puis a travaillé aux côtés d’Angelin Preljocaj (Ballet Preljocaj, Aix-en-Provence), Matthew Lutton et Chrissie Parrott (Malthouse Theatre, Melbourne), Ross McCormack (Muscle Mouth, Wellington) ou encore Michael Keegan Dolan. Il a également régulièrement collaboré avec Marina Mascarell (Korzo, La Haye), Damien Jalet et Sidi Larbi Cherkaoui (compagnie Eastman, Anvers) comme danseur et assistant.

 

Il a été invité à danser avec le Cedar Lake Contemporary Ballet/Ohad Naharin, le ballet australien/Gideon Obarzanek, le ballet de l’Opéra de Paris, le ballet national norvégien et le théâtre Bolchoï de Moscou.

 

James intervient régulièrement comme professeur invité à Montréal (Transformation et Danse à la Carte), auprès de la New Zealand School of Dance et de la West Australian Academy of Performing Arts, où il a récemment créé The Roaring Silence… aux côtés de Balázs Busa.

 

Il a très souvent collaboré avec la Steps Youth Dance Company de Perth et travaille actuellement avec la National Youth Dance Company de Sadlers Wells.

 

James a été pressenti pour de nombreux prix, dont le Helpmann Award, le Green Room Award et l’Australian Dance Award.