Philippe Parreno - Marilyn

- Lieu
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Espace Louis Vuitton Beijing
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China World Mall South Zone W. Bldg. 1 Jianguomenwai Ave.
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Beijing
- Tél.
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T. +86 216 1332 856
- Horaires
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Ouvert tous les jours de 11h à 19h
L’Espace Louis Vuitton Beijing est heureux de présenter Marilyn, exposition consacrée à l’artiste français Philippe Parreno. Il s’agit de la quatrième exposition en Chine organisée dans le cadre du programme « Hors-les-murs » de la Fondation Louis Vuitton. Ce programme présente des œuvres de la Collection jusque-là jamais exposées dans les Espaces culturels Louis Vuitton Tokyo, München, Venizia et Beijing, affirmant ainsi la volonté de la Fondation de monter des projets internationaux et de les rendre accessible au public le plus large.
La renommée de Philippe Parreno repose sur son art multiforme qui englobe un large éventail de supports dont le cinéma, la sculpture, le dessin et la représentation. Par son expression multidisciplinaire, Parreno a créé des œuvres inattendues qui interrogent sur les frontières entre réalité et fiction, gommant souvent la distinction entre les deux. L’artiste invite le spectateur à réévaluer fondamentalement la nature de la réalité, de la mémoire et du passage du temps, en élaborant un univers dans lequel l’esthétique des échanges sociaux et des situations prennent le pas sur la création d’objets d’art.
Depuis les années 1990, la ligne conductrice constante qui sous-tend l’œuvre de Parreno est son intérêt pour l’exposition qu’il place au cœur de son processus de construction. Il met tout en œuvre pour que l’exposition devienne un objet à part entière, une expérience et un format qu’il réinvente et remet en question constamment. Préférant ainsi les projets aux objets, Parreno emprunte des approches uniques de la narration et de la représentation dans toutes ses œuvres, concevant ses expositions comme un espace écrit dans lequel s’enchaînent une série d’événements. Il cherche à transformer la visite de l’exposition en une expérience originale qui joue avec les limites spatiales et temporelles et l’expérience sensorielle du visiteur. À partir des années 2000, des fantômes, des ventriloques et des robots ont fait leur apparition dans les films de Parreno, interrogeant sur les origines de la narration et le passage du temps et mêlant la réalité et la fiction. Ces thèmes fondamentaux se retrouvent dans les dernières créations de l’artiste, notamment Marilyn (2012), film recréant la vie de Marilyn Monroe dans une séance fantasmagorique. Pour Parreno, l’exposition est une œuvre d’art totale qui offre une série de possibilités interdépendantes et continues.
Ce spectacle entièrement novateur nous invite à faire l’expérience d’œuvres emblématiques signées Philippe Parreno appartenant à la Collection et réalisées sur différents supports. Outre l’installation vidéo éponyme Marilyn: In Preparation of Marilyn, le visiteur découvrira The Quasi Living (2013), Untitled (2010) et Untitled (2012). Composées de dessins, de sculpture et d’un film, ces œuvres caractérisent l’art multidisciplinaire de Parreno par lequel il poursuit sa recherche d’une forme ultime de communication capable de transcender le langage.
l'artiste
Philippe Parreno
Privilégiant le projet à l’objet, Philippe Parreno interroge, depuis les années 1990, divers modes de narration et de représentation dans ses films, sculptures, performances, dessins et textes.
Attaché au médium de l’exposition, il ne cesse d’en questionner et d’en réinventer le format. En 1999, le projet No Ghost Just a Shell est une invitation lancée avec Pierre Huyghe à une vingtaine d’artistes pour donner vie au personnage de manga Ann Lee dont ils ont acquis les droits. Privilégiant collaboration et polyphonie, l’œuvre est une construction où sont liés image et texte, récit et signe, n’hésitant pas à inverser les règles médiatiques. Autre collaboration importante : le portrait de Zinedine Zidane, réalisé avec Douglas Gordon, imposant avec une grande force visuelle le paradoxe d’une image déceptive (Zidane, 2006). À partir des années 2000, apparaissent dans ses films fantômes, ventriloques et automates, des figures reposant la question de l’origine du récit.
