Gerhard Richter

Hors les murs Du 29 juin 2017 au 26 novembre 2017

© Gerhard Richter

Depuis le début des années 1960, Gerhard Richter a composé un corpus d’œuvres paradoxales à mi-chemin de l’art figuratif et de l’art abstrait. Peintre de formation classique, Richter manifeste dans son œuvre une continuelle fascination pour la puissance de l’image et une relation durable et difficile avec la photographie.

Dans ses premières œuvres, il peint des agrandissements de photographies en noir et blanc, souvent extraites de journaux ou de ses albums de famille qu’ils représentent uniquement dans une gamme de gris. Richter floute les sujets qu’ils représentent, s’écartant de la peinture figurative traditionnelle afin de séparer la peinture de la photographie. Pour lui, si chacun de ces moyens d’expression peut prétendre refléter ou exprimer la réalité honnêtement, ils ne suggèrent en fin de compte qu’une vision partielle ou incomplète d’un sujet et offrent une signification beaucoup moins objective qu’initialement prévu.

Si Richter s’est nourri des mouvements artistiques de la fin du XXe siècle tels que l’expressionnisme abstrait, le Pop Art, le minimalisme et le conceptualisme, il ne les a jamais complètement adoptés restant très perplexe devant leurs grandes idéologies artistiques et philosophiques. C’est ce que démontre son corpus extrêmement varié, notamment ses portraits, peintures de paysages et natures mortes tirés de la photographie, ses abstractions gestuelles et monochromes et ses grilles colorées où prédominent les thèmes du hasard, du réalisme et de l’abstraction.

Artistes

Les œuvres
de l’exposition