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Squatter camp of foreign nationals between nationals between N1 and railway property at Woodstock Cape Town

  • 2006
  • David Goldblatt
  • Tirage jet d'encre pigmentaire sur papier pur coton
  • 96 x 128 cm

Ses tableaux photographiques, qui prolongent la tradition du paysage, montrent des frontières, des cours d’eau, des cultures ou des constructions, autant de lignes qui racontent l’histoire sociale et politique de l’Afrique du Sud.

© David Goldblatt. Photo © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage

Accrochages

David Goldblatt

Issu d’une famille juive installée en Afrique du Sud depuis 1893, David Goldblatt s’intéresse à la photographie dès l'âge de 17 ans. En 1948, il réalise des recherches photographiques en parallèle a ses études commerciales. 

À partir de 1963, il se consacre entièrement à la photographie. Privilégiant les prises de vue en extérieur, l’artiste travaille pour divers médias d’information tout en développant ses propres projets. En 1989, il fonde le Market Photo Workshop à Johannesburg. Ses collaborations fréquentes avec des écrivains et des journalistes reflètent la valeur qu’il accorde au texte dans l’interprétation de ses images. Ses œuvres se déclinent en différentes séries et documentent l’histoire de son pays. « Durant les décennies 1980 et 1990, j’ai photographié les structures que nous, Sud-Africains, avions bâties pendant l’ère de Baasskap [l’apartheid], en vigueur entre 1660 et 1990 environ, et au cours de laquelle les Blancs ont progressivement assis leur domination sur toute l’Afrique du Sud et sa population. Ce sont les valeurs exprimées au travers de ces structures que j’ai recherchées et tenté de faire apparaitre dans ces photographies et textes. À partir de 1999, cinq ans après les premières élections démocratiques instaurées par le Congrès national africain porté au pouvoir par Nelson Mandela, et jusqu’à présent, je me suis engagé dans un travail photographique similaire. » Goldblatt travaille en noir et blanc sous l’apartheid. À partir de 1994, son passage à la couleur accompagne l’espoir suscité par l’avènement de la démocratie. Depuis, il est revenu au noir et blanc : « Le noir et blanc correspond aux sentiments de colère, de déception et de peur que je ressens face à la déliquescence des valeurs démocratiques à laquelle nous assistons. La démocratie est très fragile, nous pourrions la perdre ».

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