Informations

La Fondation est actuellement fermée. Nous serons ravis de vous accueillir de nouveau dès le 17 octobre pour l’exposition « Pop Forever. Tom Wesselmann &… »

Pale For The Rapture

  • 2016
  • Lynette Yiadom-Boakye
  • Huile sur toile
  • Chaque panneau : 200 x 120 cm

Atemporels et sans prise avec le réel, ces modèles s’apparentent à des "suggestions de personnes", inventées sans référence à des personnes réelles. Dans sa peinture, l’artiste, anglaise d’origine ghanéenne représente essentiellement des sujets à la peau noire, "une idée générale de la normalité pour l’artiste. C’est un geste politique pour moi. Nous sommes habitués à regarder des portraits de Blancs dans la peinture."

© Lynette Yiadom-Boakye. Photo © Primae / David Bordes Lynette Yiadom-Boakye. Photo © Primae / David Bordes

Accrochages

Lynette Yiadom-Boakye

Lynette Yiadom-Boakye est née à Londres de parents natifs du Ghana. Formée à la Royal Academy School, l’artiste se consacre à la peinture depuis 2006.

Sa manière est ancrée dans les premiers moments de la modernité. Degas, Manet, Walter Sickert sont des influences revendiquées. "Je n’étais pas intimidée par ces peintres. Cela a rendu les choses plus simples. J’avais tant à voir et à apprendre d’eux."; Elle peint uniquement des portraits ou plutôt des "suggestions de personnes". Ses sujets sont des fictions rédigées avec un pinceau par une peintre qui écrit également. Dans l’atelier, elle s’invente une communauté de souvenirs et de vœux. Ses créations apparaissent comme des personnages d’un dialogue silencieux (les deux hommes du diptyque de Pale for the rapture, 2016) ou la mémoire inventée d’un instant suspendu (All Manner of Comforts, 2016). La plupart de ses personnages sont noirs : "Ce serait beaucoup plus étrange, je crois, si [mes] sujets étaient Blancs. Après tout, j’ai été élevée par des Noirs [...]. Pour moi, ce sentiment d’une sorte de normalité n’est pas nécessairement une célébration, c’est davantage une conception générale de la normalité. C’est un geste politique. Nous sommes habitués à regarder des portraits de Blancs dans la peinture."

Lire plus

Dans le même accrochage