NOCTURNE 03 BASQUIAT x WARHOL

GALERIES 2, 4, 9 ET 10 NIVEAUX -1, 0 ET 2

ESCALATORS NIVEAUX -1, 0 ET 1

Danseur depuis déjà 10 ans, sur scène ou en battle, inspiré de films et d'Arts martiaux, il propose un style qui puise de la technique Hip-hop et de la danse contemporaine. Sur Instagram, il révèle un talent affuté le temps de courtes chorégraphies pleines de vitalité. Il fait de la Fondation un terrain de jeu(x). Et de danse.

« Ce projet La Belle vie est un exutoire : j’ai eu le besoin d’extérioriser une solitude profonde. Bien qu’on soit entouré de personnes qui nous aiment, il reste toujours cette dimension, cet endroit dans notre être profond où l’on se sent seul, parfois incompris, errant dans un désert doré, « isolé » avec un air nostalgique, souriant, inquiet ou optimiste. »

GALERIE 2 - NIVEAU -1

Tamara Fernando, artiste franco-sri-lankaise, se forme au Conservatoire de Danse d'Avignon et à l'école de théâtre Studio Pygmalion et collabore avec le Ballet National de Marseille, le Ballet de Bâle, Blanca Li. Tamara crée sa compagnie La Mamma, début 2021.

Originaire de Naples, Matthew Totaro, performer, acrobate, danseur est interprète autodidacte. Il revendique un style qui lui est propre, mêlant danse contemporaine, acrobatie, ou breakdance. Il intègre la compagnie La Mamma, dès sa création.

Leur duo est un corps à corps viscéral, jouant sur la verticalité du geste chorégraphique. Un peu comme les pièces du jeu vidéo Tetris, Tamara et Matthew développent une écriture au plus près des émotions. À quatre mains et quatre jambes.

GALERIE 4 NIVEAU 0

Chorégraphe ivoirien basé à Strasbourg depuis 2013, Roméo Bron Bi a réuni Anicet Zehoua Bi Tra, danseur professionnel ivoirien et James Collins, danseur amateur urbain nigérian pour réactiver ensemble le dialogue artistique entre Basquiat et Warhol. D’univers artistiques divers, ils sont tous trois traversés par l’afropéanisme, un art d’habiter la frontière et de danser « dans l’écho des cultures qui les habitent : africaine, américaine, européenne, africaine-américaine et caribéenne ».

Animés par le même engagement que Basquiat à faire exister la figure noire dans l’espace public et sur la scène artistique, leur chorégraphie s’est inspirée d’œuvres telles que Taxi 45th/Broadway ou encore Ten Punching Bags dans lesquelles ils ont pu ressentir ou reconnaître des situations et émotions traversées dans leur propre existence, parcours de migration et de danseur noir en Europe. Leur performance a lieu devant l’œuvre African Masks en écho au zaouli qui est à la fois un masque et une danse du peuple gouro en Côte d’Ivoire.

GALERIE 4 - NIVEAU 0

Un champion de breakdance, pas moins ! Mounir Amhiln réussit l’exploit de mêler le style tout en énergie du break et une présence fluide, quasi cinématographique. Il fait entrer l’éclectisme d’un genre unique, le breakdance, dans les Galeries.

« L’appel du sol rend hommage aux artistes qui ont un jour répondu à un appel qui a changé le cours de leur vie. J’ai personnellement été appelé par une culture, un lifestyle, un sol : celui du hip-hop et du breaking. Comme Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat, les fondateurs du breaking ont créé un langage inédit qui continue d’évoluer grâce à notre passion. »

GALERIE 9 NIVEAU 2

 « Plus qu’un carnet de moves est à l’origine une recherche sur l’esthétique breaking racontée par la photographie. J’ai fouillé dans les archives de ce mouvement et me suis rendu dans nombreux événements Hip Hop pour proposer une performance de danse qui montre des fondamentaux de la gestuelle Break de ses origines à ses multiples révolutions »

Photographe et danseur, Timothée Lejolivet, repéré dans les événements hip-hop avec Bad Trip Crew ou comme interprète au sein de la compagnie Black Sheep, créé une forme libre, en duo avec la danseuse Chris Fargeot, pour l’Appel à danser.

Leurs styles empruntent tout les deux aux énergies et à la virtuosité du Break, et proposent une interprétation singulières de ces nombreux codes. »

GALERIE 10 NIVEAU 2

Deux interprètes auteurs, deux sensibilités partagées. Mellina Boubetra, après des études en biologie, se consacre à la danse fin 2015. Elle se fait remarquer auprès des danseurs et chorégraphes John Degois ou Andrew Skeels avant de mener ses propres projets entre hip-hop et contemporain toujours avec une musicalité affirmée. Evan Greenaway, après avoir appris les bases du bboying, danse avec Johanna Faye et Saïdo Lehlouh ou le collectif Naïf. Il fonde sa compagnie, Diving Leaf, en 2019. Ils rêvaient de se retrouver en scène, l’appel à danser les réunit enfin.

« Un pli, des rebonds et quatre mains.
Des corps qui se suivent, qui vivent,
qui s’aiment
qui tombent, s’envolent, vibrent et se battent.
Se plier aux règles du corps de l’autre
S’adapter mais sans force, sans choc
À part celui de deux cœurs l’un contre l’autre
Deux corps qui cherchent une mesure commune
en espérant s’arrêter ensemble. Ce serait beau.
Comme des cœurs. »

GALERIE 10 NIVEAU 2

Sarah Fronteau alias Shisha, est une pionnière dans le dancehall français depuis 17 ans. Lauréate du premier concours dancehall France, elle a été championne d’Europe et vice-championne internationale du concours qui s’est déroulé en Jamaïque. Virtuose et passionnée, Sarah apporte au dancehall une autre énergie. Pour cet Appel à danser, elle fait jeu égal avec l’esprit frondeur de Basquiat à moins que ce ne soit avec le glamour pop de Warhol.

« Faire découvrir mon univers, mon style, ma créativité, pour ramener un peu de peps et de soleil. Let’s go ! »

TERRASSE OUEST

DJ et selecta Franco-malienne, Astan s’épanouit avant tout dans le rap et ses extensions tentaculaires. Elle affirme sa sensibilité dans l'univers des musiques noires, entre soul spiritual et afro beat futuriste. Membre du collectif « Au-delà du club », elle défend l'idée que le dancefloor est un espace politique, au cœur des transformations sociétales. Son set explore l'univers musical de Jean-Michel Basquiat, du bebop/jazz et des musiques noires, en jonglant avec l'actualité de ces sonorités soul, jazz et r'n'b. Le hip-hop a une part centrale, tout comme les genres et esthétiques musicaux caribéens qui imprègne la proposition sonore, soulignant la trajectoire de Jean-Michel Basquiat et les luttes qui l'animaient.

DJ franco-marocaine, son pseudo signifie “clair de lune” en rifain, région du Maroc dont Taziri est originaire. Elle propose une sélection d'artistes éclectiques entre drill UK/FR, rap Marocain / US / FR en passant par des douceurs Rnb. Elle parvient à trouver un équilibre entre toutes ces couleurs musicales pétrie par les cultures hip-hop. Taziri est aussi playlist curator pour le média « VraiesMeufs », et met en lumières de nouveaux artistes mêlant ainsi mainstream et nouvelles pépites musicales. Son mix porte essentiellement sur du hip hop US (Jay Z, Kool Herc et Fab Five Freddy) et Fr (Alpha Wann, Spri Noir) mêlé de sons caribéens notamment Haïtiens.

TERRASSE OUEST

Au bar, le menu sera estival avec un cocktail à la fleur de Sureau, des bières fraîches bio et locales ainsi qu'une sélection de ginger beer, limonade et jus artisanaux.

Côté food, La Cantine du marché accueille Poly, le corner à hot dog de The Social Food. Il propose le grand classique du sandwich américain mais aussi une variante végétarienne banh mi et pour finir une délicieuse soft ice cream Tea Gelato.

GALERIES NIVEAUX -1 ET 1

En compagnie de médiateurs culturels, découvrez comment Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol mènent cette collaboration avec enthousiasme et complicité dans le foisonnement du Downtown New-yorkais des années 1980 propice au croisement des arts.