Piano Jazz Sessions : Improvisation et créativité avec Yaron Herman

© Hamza Djenat
- Date
- 16 mars 2022 – 15h
- Lieu
- Auditorium
- Durée
- 2h
- Horaires
- 15h - 17h
Journée d'ateliers publics sur l'improvisation et la créativité
En écho à son premier livre intitulé « Le déclic créatif » paru en 2020 qui illustre sa passion pour la transmission et la pédagogie, Yaron Herman consacre cet atelier à la promotion de l’improvisation auprès du public, à la fois comme construction de soi et comme vecteur de création, avec le souhait de la rendre accessible à tout musicien issu de formations professionnelles classique ou jazz. Cet atelier proposera une discussion autour du processus créatif, puis une masterclasse sur l’improvisation, dans un esprit d’échanges avec le public, à l’oral ou au piano.
L’atelier est ouvert à toutes et tous, néophytes, amateurs, professionnels, sur réservation.
L'artiste
Yaron Herman
Passionné depuis l’enfance par le basket-ball, c’est à̀ la suite d’une blessure que Yaron Herman se tourne vers la musique et le piano plus particulièrement, dont il commence la pratique à l'âge de seize ans. Élève d’Opher Brayer, il acquiert rapidement une solide technique qui lui permet de donner ses premiers concerts en Israël. A 19 ans, il déménage à Boston afin d’intégrer la prestigieuse Berklee College of Music. Déçu par l’enseignement qu’il y reçoit, il quitte les États-Unis et fait escale à Paris, ville où il s’établira définitivement.
À 21 ans, il enregistre son premier album, Takes 2 to Know 1, en duo avec le batteur Sylvain Ghio. En 2006 parait Variations, un premier album solo dans lequel Yaron Herman dévoile un jeu pianistique virtuose et singulier à travers des compositions originales et de nombreuses reprises : George Gershwin, Gabriel Fauré, Sting ou encore des chants populaires israéliens. Véritable succès, ce disque fait l’objet d'une tournée qui offre à̀ Yaron Herman l’occasion de se produire à la Cité interdite à Pékin, une première pour un pianiste de jazz.
Deux ans plus tard, il fait honneur à̀ la formation en trio pour le disque A Time for Everything, dans lequel il est accompagné́ par le contrebassiste Matt Brewer et le batteur Gerald Cleaver, rencontrés à New York. Cet album bénéficie d’une reconnaissance internationale, en partie grâce aux reprises jazz de plusieurs chansons pop, comme Toxic de Britney Spears ou Message in a bottle, du groupe de rock britannique The Police.
Muse, second disque de ce même trio, parait en 2009 : il est élu « Album jazz de de l’année » sur Itunes. Yaron Herman multiplie également les collaborations avec de nombreux artistes comme le saxophoniste Raphaël Imbert, le clarinettiste Michel Portal ou plus récemment, le batteur Ziv Ravitz, avec lequel il fait paraitre en 2015 le disque Everyday sur le label Blue Note.
En mars 2017, Yaron Herman va plus loin dans ses explorations, sur son huitième album Y. Pour cette nouvelle aventure, le pianiste a retrouvé́ son alter-ego Ziv Ravitz et convié le bassiste de The Dø Bastien Burger. Le pianiste franco-israélien assume et fusionne toutes ses influences, qu’elles soient jazz, post-rock ou électro, qu’elles viennent de Sufjan Stevens, de Steve Reich ou de Keith Jarrett. Capable de dégager une énergie furieuse comme de laisser s’exprimer une sensibilité́ d’une infinie délicatesse, Yaron Herman a choisi ici de composer ses propres « chansons ». Car sur Y, il s’agit bien de chansons, chacune ayant ses couleurs, ses espaces que viennent enrichir les voix de ses amis chanteur et guitariste Matthieu Chedid alias -M-, le jeune producteur électro-pop français Dream Koala ou le bluesman et crooner Hugh Coltman. Entre une partie de batterie enregistrée sur portable (Jacob), chœurs célestes (Dreamson) ou cloches (Phoenix), le compositeur cherche, invente et peint un tableau musical merveilleux, à la hauteur de ses inspirations sans limites.
En 2018, Yaron Herman participe à̀ deux projets. Premièrement il forme un trio avec le talentueux batteur Ziv Ravitz et le bassiste Sam Minaie (en tournée mondiale avec Melody Gardot). Enfin, il a créé́ un album avec la GECA de Genève, suite auquel ils se sont représentés dans des salles prestigieuses comme le 104 à Paris ou la Elbphilharmonie d’Hambourg.
Son 9e album Song of the Degrees a été́ enregistré en compagnie de Ziv Ravitz ainsi que Sam Minaie. Celui-ci est sorti en février 2019 sur le prestigieux label Blue Note.
