William Kentridge
À la croisée des disciplines, mêlant arts plastiques, performance, théâtre et opéra, l’œuvre multiforme de William Kentridge se nourrit d’influences multiples, au premier rang desquelles le dadaïsme et le cinéma de Méliès.
Dans les années 1980 avec ses premiers films d’animation, il pose les bases de son vocabulaire formel : des dessins noir et blanc réalisés au fusain qui se composent au fur et à mesure, par apparition et effacement. Cette technique marque le point de départ d’un travail sur l’image et sa représentation sans cesse enrichie par différents mediums – dessin, gravure, collage, impression, film et sculpture. Enracinées dans son pays et tout particulièrement dans sa ville natale, Johannesburg, ses œuvres font écho à des sujets politiques et sociaux, passés ou présents.
