Esteban

  • 2014
  • Adam McEwen
  • Impression sur éponge
  • 440,7 x 76,2 x 3,5 cm
Symboles d’un luxe devenu kitsch, l’artiste les conçoit comme d’étranges sculptures circulant dans les rues. Portant le nom de leur chauffeur, elles renvoient, au-delà du fantasme, à une réalité sociale en contradiction avec l’image de pouvoir et d’évasion qu’elles évoquent, manifestations ambigües d’un art Pop, entre apologie et détournement. Pour McEwen, « dès qu’apparaît une limousine, celle-ci éveille toutes ces idées de fantasme, de sexe, de drogues, de rock’n’roll. Il est question de désir. Chacun veut être excité. Il est question de transformer sa vie, de renverser la situation. La limousine est une promesse, un peu comme l’œuvre d’art : un objet irrationnel ».

© Adagp, Paris, 2015. Photo © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage

Accrochages

Adam McEwen

Britannique installé à New York, Adam McEwen s’est d’abord consacré à des œuvres réalisées à partir de SMS ou mettant en scène de fausses chroniques nécrologiques sur des célébrités.

Il a ensuite transféré des artefacts courants dans des matériaux inattendus tels que le graphite et l’éponge, utilisant même le chewing-gum, dans des compositions qui évoquent l’Allemagne bombardée lors de la Seconde Guerre mondiale.

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