Anywhen

  • 2017
  • Philippe Parreno
  • Vidéo, couleur, son
  • Durée: 10 min. 42 s.

L’œuvre enregistre les changements de coloration du poulpe, projetant sur son corps des signes d’attraction ou de répulsion en réponse à son environnement. Un texte écrit par Philippe Parreno, inspiré de Finnegans Wake de James Joyce, est lu par une actrice ventriloque, Nina Conti, et sert de fil narratif. Dans ses films, l’artiste expérimente les interconnections de l’humain et de l’animal dont le « langage corporel » est perçu comme une forme de communication.

© Philippe Parreno. Photo © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage © Philippe Parreno. Photo © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage © Adagp, Paris, 2018. Photo © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage

Accrochages

Philippe Parreno

Privilégiant le projet à l’objet, Philippe Parreno interroge, depuis les années 1990, divers modes de narration et de représentation dans ses films, sculptures, performances, dessins et textes.

Attaché au médium de l’exposition, il ne cesse d’en questionner et d’en réinventer le format. En 1999, le projet No Ghost Just a Shell est une invitation lancée avec Pierre Huyghe à une vingtaine d’artistes pour donner vie au personnage de manga Ann Lee dont ils ont acquis les droits. Privilégiant collaboration et polyphonie, l’œuvre est une construction où sont liés image et texte, récit et signe, n’hésitant pas à inverser les règles médiatiques. Autre collaboration importante : le portrait de Zinedine Zidane, réalisé avec Douglas Gordon, imposant avec une grande force visuelle le paradoxe d’une image déceptive (Zidane, 2006). À partir des années 2000, apparaissent dans ses films fantômes, ventriloques et automates, des figures reposant la question de l’origine du récit.

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