The evil eye

  • 2018
  • Clément Cogitore
  • Installation vidéo, couleur, son
  • 15 min

The Evil Eye est conçu comme un théâtre en réduction. Un large écran LED diffuse des portraits issus de plusieurs banques de données (Getty, Shutterstock…), utilisées par les producteurs de films publicitaires et de campagnes politiques. Le fond vert exploité pour intégrer les incrustations, l’enchaînement des visages stéréotypés à la beauté artificielle, font référence aux stratégies consuméristes. « Toutes ces femmes […] je les vois comme réunies dans une encyclopédie du vivant, une archive marchande du temps présent », dit l’artiste. Une dramaturgie s’instaure entre les images indifférenciées liées à la publicité et un récit grave murmuré par une voix féminine qui évoque la disparition de l’humanité. La compilation des portraits et des vues aériennes de métropoles scintillantes crée une déambulation visuelle dans l’archive contemporaine informatique.

© Adagp, Paris, 2020 Courtesy de l’artiste, de la galerie Eva Hober (FR) et de la galerie Reinhard Hauff (DE) © Adagp, Paris, 2020 Courtesy de l’artiste, de la galerie Eva Hober (FR) et de la galerie Reinhard Hauff (DE) © Adagp, Paris, 2020. Photo © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage

Accrochages

Clément Cogitore

Depuis la fin des années 2000, Clément Cogitore privilégie le film, alternant format cinématographique et dispositifs d’installations. Le sens du rituel et la manifestation du sacré sous-tendent l’ensemble de son œuvre inspirée par les rassemblements, les phénomènes communautaires et l’expression des croyances.  

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