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"Monument" for V. Tatlin

  • 1970
  • Dan Flavin
  • Assemblage de 8 tubes fluorescent "cool white"
  • 244.0 x 82.0 x 8.0 cm

Le travail de Flavin rejette toute interprétation religieuse et mystique de la lumière, s’exprimant uniquement comme une référence à sa propre présence ; il est « situationnel » de nature, centré sur l'espace physique occupé par l’œuvre d'art et l’interaction avec le spectateur. Pendant les années 1960 et 1970, Flavin a commencé à créer des configurations plus complexes, ainsi que des structures simples, des installations dans les coins, et des « couloirs barrés ». La taille de ses œuvres a augmenté pour occuper les moindres recoins des espaces, du sol au plafond, sur les murs et dans les couloirs. Dans le même temps, l’artiste a exploré différentes variations et intensités de couleur, ajustées en fonction de la longueur, du nombre et de la disposition des tubes, placés verticalement, horizontalement et en diagonale.

De 1964 à 1973, il développe une série de variations autour de « Monument à Tatline », en hommage et dans la filiation du constructiviste russe Vladimir Tatline qui alliait, lui aussi, art et industrie.

© Adagp, Paris, 2019 © Louis Vuitton / Jérémie Souteyrat © Adagp, Paris, 2019 © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage © Adagp, Paris, 2019 © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage

Accrochages

Dan Flavin

Dan Flavin se consacre à partir de 1963 au médium de la lumière : des tubes fluorescents fonctionnels qu’il expose tels quels, sans tranformation ni ornement.

Flavin suit les cours de techniques et matériaux à Columbia University et découvre le travail Robert Motherwell, Jacskon Pollock et Jasper Johns. Entre 1961 et 1963, il utilise la lumière dans la série Icons, constructions de format carré serties d’ampoules électriques ou de tubes fluorescents.

Le 25 mai 1963, il pose au mur de son atelier une applique de 244 cm. de long sertie d’un tube fluorescent couleur or, incliné à 45 degrés : la « diagonale de l’extase personnelle » intitulée The Diagonal of May 25L, qui incarne le moment « épiphanique » de sa carrière.

Devenu l’un des représentants de l’art minimal aux côtés de Donald Judd, Sol LeWitt et Carl Andre, il participe aux expositions séminales du mouvement dans les années 1960 : « ’Black, White and Grey » (Wadsworth Museum, Hartford) en 1964, et « Primary Structures » (Jewish Museum, New York), en 1966.

Son œuvre privilégie la répétition de formes élémentaires, le refus de la représentation, de l’illusionnisme et de la métaphore. Elle ne fait référence qu’à la présence réelle, au contexte et à la perception du spectateur. Sa première exposition personnelle, composée uniquement de tubes fluorescents, se tient à la Green Gallery de New York en 1964 et lui donne l’occasion d’expérimenter in situœ la façon dont la lumière modifie la perception physique de l’espace.

À partir de la série « Monuments for V. Tatlin » (1964-1990), le tube fluorescent devient un élément de construction permettant à l’artiste d’élargir les proportions, les combinaisons et les dimensions de ses installations. Dans les années 1970, Flavin travaille dans des architectures de plus en plus monumentales et réalise de nombreuses installations in situu dont certaines éphémères.

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